24 juillet 2009
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19:13
J’avais un rythme de marche peinard et quasi un jour « fusible » par semaine (météo, blessure, programmation des « défis », repos …), j’ai marché environ 5h30 par jour.
En moyenne, j’avais une heure de petit déj’ et pliage le matin et une heure d’installation et repas du soir, avec une heure de pause pour le pique-nique.
Chaque soir je faisais un point sur la journée écoulée (sur carte et vérification du matériel si j’avais chuté par exemple) et sur celle(s) à venir (prochaine source, prochains ravitaillements et donc calcul de mes rations restantes …)
Le plus long détour que j’ai dû faire pour me ravitailler a duré 3h … durant mon premier jour de repos !
J’ai eu peu de problèmes pour trouver de l’eau (fortes chutes de neige cet hiver ) ni pour la nourriture, le parcours restant souvent en zone de villages (sauf Hauts Plateaux du Vercors et les 2 dernières semaines dans les Ecrins).
Mes pauses étaient dictées par la nature : sous la pluie, c’est pas terrible (quoique abrité sous un rocher, c’est relaxant de voir les gouttes tomber frénétiquement), mais dés qu’un rayon de soleil, un animal ou une fleur remarquables se présentent ça peut prendre quelques minutes de les observer ! (j’ai passé une heure sur les versants du Grand Veymont, invité par un rayon de soleil, à observer les chamois en mue de pelage accompagnés de leurs petits de moins d’un mois …)
J’ai rapidement pris un rythme diurne avec un premier réveil vers 5h en terrain découvert, avec le jour qui arrive … souvent plus tard en sous-bois (jusqu’à 10h la première semaine !)
Globalement bonnes nuits, seules quelques-unes (dont la toute première !) ont été très « sport » du fait d’orages (qui font tanguer les arbres … donc le hamac !). La météo, bien que très variée (depuis des températures négatives pendant l’ascension du Mont Aiguille jusqu’aux conditions caniculaires agrémentées d’orages systématiques de l’avant dernière semaine), m’a assez peu contrariée en apportant ce qu’il faut de beauté aux paysages et de « rudesse » à la progression.
Les seules fois où j’ai utilisé ma montre, c’est pour réaliser l’ascension du Grand Veymont puis celle de la Barre des Ecrins dans les temps et, plus important, pour admirer les levers de soleil.
Par contre elle sonnait tous les jours à :
- 11h30 pour éviter d’arriver à la boulangerie fermée à 12h01 (un peu rageant et beaucoup trop courant …)
- 19h pour que mes sympathiques acolytes puissent publier les récits quotidiens au fur et à mesure
J’ai croisé assez peu d’agriculteurs dans la montagne étant donné la saison : fin de printemps en montagne, donc les prairies ne sont pas encore prêtes à être fauchées et les troupeaux arrivent juste.
Au final, beaucoup de contemplation/observation/réflexion et je considère donc avoir bien profité, mais peu de discussions ce qui est une petite déception (encore peu de monde en montagne jusqu’à la deuxième semaine de juillet).
Vous pouvez dorénavant consulter les photos de "mon quotidien" et "mes logements" dans les albums ... merci aux contributeurs.
En moyenne, j’avais une heure de petit déj’ et pliage le matin et une heure d’installation et repas du soir, avec une heure de pause pour le pique-nique.
Chaque soir je faisais un point sur la journée écoulée (sur carte et vérification du matériel si j’avais chuté par exemple) et sur celle(s) à venir (prochaine source, prochains ravitaillements et donc calcul de mes rations restantes …)
Le plus long détour que j’ai dû faire pour me ravitailler a duré 3h … durant mon premier jour de repos !
J’ai eu peu de problèmes pour trouver de l’eau (fortes chutes de neige cet hiver ) ni pour la nourriture, le parcours restant souvent en zone de villages (sauf Hauts Plateaux du Vercors et les 2 dernières semaines dans les Ecrins).
Mes pauses étaient dictées par la nature : sous la pluie, c’est pas terrible (quoique abrité sous un rocher, c’est relaxant de voir les gouttes tomber frénétiquement), mais dés qu’un rayon de soleil, un animal ou une fleur remarquables se présentent ça peut prendre quelques minutes de les observer ! (j’ai passé une heure sur les versants du Grand Veymont, invité par un rayon de soleil, à observer les chamois en mue de pelage accompagnés de leurs petits de moins d’un mois …)
J’ai rapidement pris un rythme diurne avec un premier réveil vers 5h en terrain découvert, avec le jour qui arrive … souvent plus tard en sous-bois (jusqu’à 10h la première semaine !)
Globalement bonnes nuits, seules quelques-unes (dont la toute première !) ont été très « sport » du fait d’orages (qui font tanguer les arbres … donc le hamac !). La météo, bien que très variée (depuis des températures négatives pendant l’ascension du Mont Aiguille jusqu’aux conditions caniculaires agrémentées d’orages systématiques de l’avant dernière semaine), m’a assez peu contrariée en apportant ce qu’il faut de beauté aux paysages et de « rudesse » à la progression.
Les seules fois où j’ai utilisé ma montre, c’est pour réaliser l’ascension du Grand Veymont puis celle de la Barre des Ecrins dans les temps et, plus important, pour admirer les levers de soleil.
Par contre elle sonnait tous les jours à :
- 11h30 pour éviter d’arriver à la boulangerie fermée à 12h01 (un peu rageant et beaucoup trop courant …)
- 19h pour que mes sympathiques acolytes puissent publier les récits quotidiens au fur et à mesure
J’ai croisé assez peu d’agriculteurs dans la montagne étant donné la saison : fin de printemps en montagne, donc les prairies ne sont pas encore prêtes à être fauchées et les troupeaux arrivent juste.
Au final, beaucoup de contemplation/observation/réflexion et je considère donc avoir bien profité, mais peu de discussions ce qui est une petite déception (encore peu de monde en montagne jusqu’à la deuxième semaine de juillet).
Vous pouvez dorénavant consulter les photos de "mon quotidien" et "mes logements" dans les albums ... merci aux contributeurs.