24 octobre 2009
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A chaque fois que je repense à cette fameuse expression qui qualifie les alpinistes, j’en rie : comme si ces gens là atteignaient les sommets dans le simple but d’y avoir posé le pied !
Après l’expérience de cet été, en repensant à mes itinérances précédentes et en préparant mes prochains périples, j’arrive à mieux cerner ce que ça représente pour moi … peut-être que ça vous parlera !
Le tracé : une expression artistique
Il a du sens pour moi, c’est donc une expression personnelle et je l’assimile à une forme de création dont la beauté peut parler à d’autres. Si vous suivez cette crête ou ce rivage sur tel itinéraire, ça a du sens.
Son oscillation sur la carte, son profil altimètrique, son chapelet de paysage, les plantes qui le bordent et les animaux qui l’empruntent par moments … ce tout est fantastique pour moi dés le moment où on le dessine.
Comme une vision, une évidence au moins ; il m’a fait rêver un an et c’était nettement mérité.
Le départ : comme un saut dans une parenthèse chrono-sensorielle personnelle
Le temps s’arrête et les sensations, l’attention se démultiplient. Cet « état » permet ces instants rares et uniques d’harmonie avec l’environnement, quel qu’il soit, où on a l’impression d’être partie intégrante du paysage, comme connecté à toutes les fleurs, à tous les rochers visibles.
Pour ces raisons, j’ai eu l’impression que mon premier pas était un aboutissement.
Conquérant de l’intérieur
L’aventure nourrit une démarche interne. Même lors des « moments calmes » l’esprit chemine et généralement sur les questions fondamentales. Plus qu’une exploration pédestre c’est alors une découverte de soi. Pour ça, la succession de moments « tendus » et de moments « relax » durant le même voyage (avec équipement réduit, continuité du périple …) sont autant d’ingrédients incontournables.
C’est la première fois que je profitais de toutes ces conditions sur une telle durée et seul : le bénéfice est proportionnel à l’intensité vécue.
Après l’expérience de cet été, en repensant à mes itinérances précédentes et en préparant mes prochains périples, j’arrive à mieux cerner ce que ça représente pour moi … peut-être que ça vous parlera !
Le tracé : une expression artistique
Il a du sens pour moi, c’est donc une expression personnelle et je l’assimile à une forme de création dont la beauté peut parler à d’autres. Si vous suivez cette crête ou ce rivage sur tel itinéraire, ça a du sens.
Son oscillation sur la carte, son profil altimètrique, son chapelet de paysage, les plantes qui le bordent et les animaux qui l’empruntent par moments … ce tout est fantastique pour moi dés le moment où on le dessine.
Comme une vision, une évidence au moins ; il m’a fait rêver un an et c’était nettement mérité.
Le départ : comme un saut dans une parenthèse chrono-sensorielle personnelle
Le temps s’arrête et les sensations, l’attention se démultiplient. Cet « état » permet ces instants rares et uniques d’harmonie avec l’environnement, quel qu’il soit, où on a l’impression d’être partie intégrante du paysage, comme connecté à toutes les fleurs, à tous les rochers visibles.
Pour ces raisons, j’ai eu l’impression que mon premier pas était un aboutissement.
Conquérant de l’intérieur
L’aventure nourrit une démarche interne. Même lors des « moments calmes » l’esprit chemine et généralement sur les questions fondamentales. Plus qu’une exploration pédestre c’est alors une découverte de soi. Pour ça, la succession de moments « tendus » et de moments « relax » durant le même voyage (avec équipement réduit, continuité du périple …) sont autant d’ingrédients incontournables.
C’est la première fois que je profitais de toutes ces conditions sur une telle durée et seul : le bénéfice est proportionnel à l’intensité vécue.