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  • : L'Isère de Bas en Haut
  • : BIENVENUE sur ce blog qui vous présente le déroulement de cette aventure et explique la pratique éco-responsable des sports de nature. En effet, quoi de plus naturel que de faire attention à la planète quand on la parcourt pour son plaisir ? Il sera mis à jour quotidiennement de mai à début juillet puis chaque semaine.
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  • passionné de voyages nature, je réalise depuis une dizaine d'années toutes sortes de périples (ski, VTT, marche ...) plus ou moins en autonomie et toujours avec le souci de l'environnement et de la découverte des territoires traversés

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Désormais, au fil des semaines, je vais publier les meilleures photos, des récits et je vais compléter les rubriques dont les meilleurs producteurs rencontrés

 

... restez à l'écoute, le meilleur est à venir !

3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 23:26
Voici un lien vers une interview de quelqu'un dont je partage le point de vue et qui résume bien ma vision de la situation de notre civilisation :
http://www.france-info.com/chroniques-l-invite-de-france-info-2009-10-05-nicolas-hulot-ecologiste-et-cineaste-352075-81-192.html?var_recherche=hulot

A méditer

Et pour appuyer ces propos, un complément toujours très illustré, de Monsieur Jancovici (voir aussi son livre "C'est maintenant ! 3 ans pour sauver le monde") :
http://www.france-info.com/chroniques-qu-en-pensez-vous-2009-10-23-le-rechauffement-climatique-360094-81-339.html?var_recherche=hulot

Si vous trouvez que ces points de vue sont catastrophistes, vous avez raison. Documentez-vous et vous verrez qu'ils sont aussi une description de la réalité et de ses suites logiques.
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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 22:36
A chaque fois que je repense à cette fameuse expression qui qualifie les alpinistes, j’en rie : comme si ces gens là atteignaient les sommets dans le simple but d’y avoir posé le pied !
Après l’expérience de cet été, en repensant à mes itinérances précédentes et en préparant mes prochains périples, j’arrive à mieux cerner ce que ça représente pour moi … peut-être que ça vous parlera !


Le tracé : une expression artistique
Il a du sens pour moi, c’est donc une expression personnelle et je l’assimile à une forme de création dont la beauté peut parler à d’autres. Si vous suivez cette crête ou ce rivage sur tel itinéraire, ça a du sens.
Son oscillation sur la carte, son profil altimètrique, son chapelet de paysage, les plantes qui le bordent et les animaux qui l’empruntent par moments … ce tout est fantastique pour moi dés le moment où on le dessine.

Comme une vision, une évidence au moins ; il m’a fait rêver un an et c’était nettement mérité.


Le départ  : comme un saut dans une parenthèse chrono-sensorielle personnelle
Le temps s’arrête et les sensations, l’attention se démultiplient. Cet « état » permet ces instants rares et uniques d’harmonie avec l’environnement, quel qu’il soit, où on a l’impression d’être partie intégrante du paysage, comme connecté à toutes les fleurs, à tous les rochers visibles.

Pour ces raisons, j’ai eu l’impression que mon premier pas était un aboutissement.


Conquérant de l’intérieur
L’aventure nourrit une démarche interne. Même lors des « moments calmes » l’esprit chemine et généralement sur les questions fondamentales. Plus qu’une exploration pédestre c’est alors une découverte de soi. Pour ça, la succession de moments « tendus » et de moments  « relax » durant le même voyage (avec équipement réduit, continuité du périple …) sont autant d’ingrédients incontournables.

C’est la première fois que je profitais de toutes ces conditions sur une telle durée et seul : le bénéfice est proportionnel à l’intensité vécue.
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 20:25
Cette aventure était éco-responsable, naturellement.
Effectivement, je fonctionne quasi-systématiquement avec le souci de l’environnement. Parmi les enjeux environnementaux qui me préoccupent, le climat est le plus urgent actuellement mais aussi le plus énorme et complexe.
Je vis avec une empreinte carbone relativement faible pour un européen aisé et je ne cesse de la minimiser au fil des mois, tout en profitant de plus en plus de la vie. En effet, la responsabilité écologique ne signifie pas rigueur et renoncement systématiques.
Le Changement climatique global que nous commençons à vivre est une assez bonne raison de faire évoluer nos pratiques et, si il est simple de le faire pour nos loisirs, où nous cherchons le plaisir, c‘est probablement faisable au quotidien.
En y réfléchissant, on s’aperçoit que chaque jour et dans chaque acte nous avons la possibilité de faire un choix éco-responsable.

     Pendant le périple, j’ai croisé des signes et témoignages de ce changement, en voici 2 :
- Le premier point très visible est le recul des glaciers avec des lieux-dits qui changent profondément comme « l’œil du glacier de la Muzelle« (un téton rocheux entouré de glace) qui n‘existe plus depuis que la glace à reculé. Un autre phénomène est celui de l’apparition de nouveaux lacs en lieu et place du front de glacier : lac des Fétoules en création.
Le Parc National réalise, avec des scientifiques, un important travail sur le Glacier Blanc (celui ci-contre qu‘on remonte pour arriver à la Barre des Ecrins), un des plus suivis d’Europe. Tout ce travail et l’évolution des glaciers est très bien expliqué dans le « cahier glaciers » :
http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/51-patrimoines/222-glacier-blanc-mai-2009-.html

- Ensuite, accompagné par des alpinistes expérimentés, j’ai entendu des témoignages sur les changements de pratique : l’alpinisme des débuts (il y a un siècle) se pratiquait avec beaucoup plus de neige (qui résistait longtemps à l‘été) ; à l’inverse, ces dernières décennies, il y a de moins en moins de neige et plus de problèmes de rochers (apparents ou qui tombent du fait des fortes variations gel/dégel).
    En 1974, G Rebuffat écrivait « le massif des Ecrins, les 100 plus belles courses et randonnées « (édition Denoël). Dans le chapitre consacré au Pic Coolidge il indiquait qu’au début de la course on attaque par un couloir évasé en neige une partie de la saison … malgré les chutes exceptionnelles de cet hiver, nous n’avons vu dans ce couloir, tout début juillet, que quelques plaques de neige fondante.


Le changement climatique est en marche nous ne pouvons qu’espérer l’atténuer et réduire la difficulté que connaitront les prochaines générations et la Terre … mais ce qui est sûr c’est que la planète est capable d’encaisser, à l’échelle de sa vie. Pour l’espèce humaine c’est quasi-sûr que non.

    Faire attention au climat pendant ses loisirs, comment ?
Premières sources de Gaz à Effet de Serre (qui contribuent au dérèglement du fait de leur trop grande quantité) :
- Déplacements : la bonne idée est de se regrouper (transports en commun, covoiturage) pour y aller et sur place
- Nourriture : la bonne idée est de manger local et de saison

Quelques idées pour faire évoluer votre façon de pratiquer votre loisir favoris :
http://www.defipourlaterre.org/sport/index.php

Pour les questions supplémentaires, voici 2 liens internet très simples et explicites sur le changement climatique :
- explication du phénomène
http://www.defipourlaterre.org/comprendre/climat/index.php?climat=fragile

- les conséquences concrètes
http://www.defipourlaterre.org/comprendre/climat/index.php?climat=fragile#quelsrisques

Aussi en livre :
« Le changement climatique expliqué à ma fille » JM Jancovici, Ed. Seuil, 7€
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 22:15
Question que beaucoup me posent : « tu fais tout ça seul ? Et au niveau sécurité …? »
En dehors du fait que je préfère me faire mal sur un sentier plutôt que dans mes escaliers, la question mérite d’être posée (et je me la suis posée chaque jour !).

Premier point, pour moi le téléphone portable, que j’ai pris pour alimenter le blog, n’est pas une sécurité : quand on en a besoin il est déchargé ou alors ça ne passe pas ou alors on n’a pas le bon numéro des secours … et au niveau de la logique ça revient à compter sur des personnes qui ne sont pas à proximité immédiate et qui vont peut-être me retrouver … plus tard.
Pour moi le meilleur outils d’alerte est le sifflet qui permet d’alerter les gens à proximité, ce qui est le plus efficace en terme de secours.

Second point, le risque 0 n’existant pas, je préfère gérer un risque conscient constant que de m’en remettre à un objet potentiellement miraculeux.
Un biais qui concerne beaucoup de randonneurs pédestres, les plus concernés des pratiquants par les accidents de montagne : l’activité étant « facile », équipés d’un téléphone, certains s’aventurent inconsciemment et négligent facilement des choses importantes (eau, coupe-vent, horaire …). Les statistiques montrent d’ailleurs que ce ne sont pas les itinéraires les plus dangereux qui produisent le plus grand nombre d’accidents.

Personnellement je préfère développer toujours plus mon autonomie, avec prudence et en accumulant de l’expérience (en essayant aussi de bénéficier de celle des autres). De fait je prends régulièrement des risques mais en passant beaucoup d’énergie à les évaluer et à capitaliser les enseignements.
J’expérimente et apprends plus pour obtenir dans la nature une liberté tous terrains / toutes conditions.

Lors de ce périple, en remontant la vallée du Vénéon, j’ai dû traverser des torrents en crue orageuse ou encore en Matheyssine, j’ai enchaîné 3 chutes dues à mes chaussures qui s’accrochaient l’une à l’autre (Ci-joint la photo de mon genou explosé  …).
2 situations relativement banales qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses voire dramatiques quand on est seul … donc tout était réalisé avec une marge de sécurité supérieure à mes vadrouilles en groupe (et encore plus dans les endroits très isolés) et je ne dis pas ça pour rassurer ma maman …
ET la sécurité m’a fait :
- modifier mon itinéraire dans la vallée du Béranger pour ne pas passer un col susceptible d’avoir un névé au-dessus d’une « vilaine » barre rocheuse
- stopper 2h un après-midi pour laisser passer un orage
- emprunter du matériel (crampons/piolet) pour être sûr à la descente d’un col
- renoncer au Pic Coolidge pour éviter d’être en haut en même temps que l’orage …
- rouler peinard en VTT pour éviter de me mettre par terre alors que ça faisait un mois que je n’avais pas fais de vélo
- repousser l’ascension finale du fait de mauvaises conditions météo
- me charger de 4l d’eau pour assurer le lendemain


Plus on se sent étranger à la nature, plus on peut s’y sentir menacé, je m’y sent de mieux en mieux et on peut faire un parallèle avec ma pharmacie : réduite car le but est de prévenir.
Les moyens de communication sont secondaires par rapport à l’attention continue et la prévention ce qui est particulièrement radical en randonnée hivernale en montagne : avoir un téléphone et tout le matériel de recherche de victimes d’avalanches est bien, ne pas en déclencher une c’est nettement plus sûr !
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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 19:38
 ça fait presque un an jour pour jour que j’ai eu cette idée de trip, après la lecture de l’épopée de L. Daudet (lien dans la page bibliographie) et en regardant ma carte en relief des Alpes du nord qui me sert de table de salon … mon sac et mon corps sont fin prêts, ma tête est déjà partie.
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Jeudi 09 juillet

Fin du voyage en 30 jours

MERCIs

Merci tout d’abord à l’équipe qui me permet de réaliser cette aventure dans ces conditions : Olivier, Eric, Lionnel, Tom, David, Jérôme … prêt de matériel, aide à la préparation, suivi, conception du blog et de la communication,  mise en ligne d’infos pendant que je serais dans la nature …, ils me sont indispensables … et pourtant sont quasi-invisibles.

Merci à mon club ASVF Montagne qui soutient le projet

 

… et à la planète de me permettre encore ce genre de voyage au départ de chez moi